Culture & patrimoine

Armoiries

Les armoiries sont le reflet de notre paroisse. Chacun des éléments (meubles) et chacune des couleurs (émaux et métaux) ont été choisis avec soin et sont riches d’un symbolisme qui trace l’évolution de cent ans d’histoire.

Devise
« Fierté et loyauté », cette devise exprime une foule de sentiments en deux simples mots. La fierté des gens d’ici, l’attachement à nos terres où nous cultivons les traditions ancestrales, fierté qui se transmet encore aujourd’hui dans le courage, la détermination et la satisfaction du devoir accompli. La loyauté, riche sentiment qui affirme notre fidélité à nos racines, notre dévouement à maintenir, dans l’honneur et l’intégrité, le patrimoine que nous ont légué les anciens. Auteur de la devise : Joseph Payeur

Blason
D’azur, à cinq épis de blé liés d’or, accompagné en chef à dextre d’une croix latine d’argent, en senestre d’une fleur de lys du même et en pointe d’une lame de scie circulaire de même percée du champ. Réalisation du dessin héraldique par Monsieur Jean Pelletier. Le dessin héraldique prend la forme d’un ancien écu français. Conception graphique par Madame Johanne Gosselin

Cinq épis liés d’or
Les cinq tiges de blé représentent l’origine de notre paroisse qui a été formée en 1903 de la fusion d’une partie du territoire de cinq paroisses avoisinantes : Saint-Edouard, Sainte-Croix, Saint-Antoine-de-Tilly, Saint-Apollinaire et Saint-Flavien. Le lien d’or exprime cette fusion. Les cinq rangs parcourant notre paroisse se retrouvent également dans ce symbole des cinq tiges : le rang Bois-Franc-Pierriche, le rang Bois-Franc, le rang de la Plaine, le 5e rang et le 6e rang. Le blé rappelle aussi l’importance de l’agriculture dans notre paroisse. Le blé, c’est aussi la vie, la vitalité. Il est étroitement lié à la richesse de la terre et donc au travail accompli.

La croix latine
Elle commémore l’influence de la religion catholique et met en valeur notre église. Elle rappelle la foi qui a soutenu nos pionniers et qui est encore au cœur de notre vie paroissiale. Elle représente également les cinq croix de chemin qui existent encore en cinq lieux de notre paroisse.

La Fleur de lys
Elle symbolise nos racines françaises et fait référence à notre culture québécoise. Cette fleur est également un symbole de pureté et d’intégrité.

La lame de scie
Bien que le moulin à scie appartienne à une famille souche, il constitue un monument important qui représente notre municipalité. La scie symbolise le moulin. C’est l’une de nos richesses puisqu’il est un des rares moulins à scie à vapeur encore en fonction dans la province.

Les feuilles d’érable
Douze feuilles d’érable soutiennent l’écu. L’érable est le symbole de notre pays, le Canada, mais il s’avère aussi un bois solide et résistant, qui n’est pas sans rappeler nos ancêtres et les quelques érablières qui garnissent aussi notre paysage. Elles représentent également les douze routes qui sillonnent notre paroisse : la route Lucieville, la route Frenette, la route 271, la route de la Pointe-du-jour, la route de l’Église, la route des Baron, la route de la Plaine Nord, la route de la Plaine Sud, la route Marigot, la route du Tunnel, la route des Crêtes et la route de la Seigneurie.

Symbolisme des couleurs

  • Bleu (azur) : Symbolise la loyauté, la persévérance, la paix. Il rappelle la couleur du voile que porte la Vierge Marie, aussi appelée Notre-Dame du Sacré-Cœur, soit le nom de notre paroisse, qui nous vient de la France.
  • Rouge (gueules) : Énergie, amour et force. Des couleurs dynamiques
  • Or : Soleil, valeurs spirituelles, foi, prospérité et charité
  • Argent : Sagesse, richesse, pureté et lumière

Historique

C’est en 1903 qu’un groupe de citoyens des paroisses de Sainte-Croix, Saint-Flavien, Saint-Édouard, Saint-Apollinaire et Saint-Antoine-de-Tilly s’organise afin de faire une demande à l’évêché pour l’érection d’une nouvelle église. Monseigneur Eugène C. Laflamme répondant positivement, la paroisse de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur-d’Issoudun verra le jour. Ce nom est ainsi donné en l’honneur des révérends pères Missionnaires du Sacré-Cœur en provenance d’Issoudun dans l’Indre, en France, arrivés au Québec en l’an 1900. Ce n’est qu’en 1909 que la paroisse fut reconnue canoniquement, après que des paroissiens aient envoyé une requête en ce sens.

La première messe de la nouvelle paroisse fut célébrée par l’abbé J.F. Thibodeau, desservant, le 15 juillet 1903 dans la maison de Xénaphon Pouliot (aujourd’hui, maison de Gilles Pouliot). Le premier curé désigné pour prendre en main l’avancement de la nouvelle paroisse fut l’abbé J.B. Arthur Poulin qui chanta sa première messe le 4 octobre 1903 dans le presbytère nouvellement construit. Le 24 octobre 1904, il eut l’honneur de célébrer une messe dans l’église pour les 88 familles de la nouvelle paroisse. Le 4 août 1910, les travaux étant à peine terminés, la foudre s’attaqua à l’église et la réduisit en cendres. Ce n’est que le 10 septembre 1911 que les paroissiens purent à nouveau assister à la messe à l’intérieur, bien que la finition ne soit pas terminée.

Le premier maire fut Xavier Fortier qui habitait au 271 rue Principale. C’est là que se tinrent en 1909 les premières séances du conseil municipal. Pendant plusieurs dizaines d’années, les réunions du conseil eurent lieu à différents endroits, dans des maisons privées, dans le sous-sol de l’église et dans l’ancien hôtel de ville que l’on construisit en 1991 près du chalet des loisirs.

Les premières écoles virent le jour au début du 20e siècle. La commission scolaire d’Issoudun fut formée afin de voir à l’instruction des enfants et huit écoles élémentaires furent bâties et distribuées sur tout le territoire. Le 10 novembre 1961, il fut proposé par les commissaires de construire une nouvelle école centralisée, tout près de l’église, école qui fut utilisée dès l’année scolaire 1963-1964. C’est en 1992 que la commission scolaire décide de fermer l’école pour dénatalité. Elle sera rachetée en 1998 par la municipalité qui la transformera en hôtel de ville de 2004 jusqu’en 2015.

Tragédie aérienne

Le 11 août 1957, vers 14h15, un avion Douglas DC-4 de la compagnie Maritime Central Airways en provenance de Grande-Bretagne s’écrase à Issoudun, tuant sur le coup les 73 passagers et les six membres de l’équipage. L’appareil avait été nolisé par les Imperial Veterans of Toronto et effectuait la liaison entre l’Angleterre et Toronto. Il transportait des vétérans accompagnés des membres de leur famille. Il s’est abîmé sur un terrain situé entre le 5e rang d’Issoudun et le 4e rang de Saint-Édouard.

Cette tragédie a marqué la paroisse d’Issoudun et la mémoire de bien des Québécois puisqu’elle constituait à l’époque le plus grave accident d’avion enregistré dans les annales de l’aviation canadienne. On avait alors attribué la cause de l’accident à une surcharge de l’appareil. En outre, une terrible tempête de pluie faisait rage ce jour-là. Après la tempête, deux avions furent envoyés pour survoler le boisé où avait eu lieu l’écrasement et trois parachutistes constatèrent rapidement l’ampleur de la tragédie : le secteur marécageux était jonché de débris de toutes sortes et il n’y avait aucun survivant.

La police, l’armée et l’aviation isolent le site et installent un périmètre de sécurité. Ils doivent vider l’eau qui emplit le cratère pour dégager ce qui reste de la carlingue enfoncée à plus de 8 mètres dans le sol trempé. C’est à l’aide d’une pelle et d’un bélier mécaniques que l’on libère les corps et les débris. La force de l’impact et l’explosion de l’appareil les ont projetés sur de grandes distances : une hélice a été retrouvée à 250 mètres de là. Aujourd’hui, il n’existe plus aucune trace de cette tragédie, la végétation ayant complètement recouvert l’endroit.

Le 11 août 2000, à 14h45, s’est déroulé le dévoilement d’un monument en mémoire des 79 personnes qui ont péri dans l’écrasement de l’avion. La stèle repose dans le cimetière paroissial et porte le nom des disparus.

Moulin à scie à vapeur

Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel : http://irepi.ulaval.ca/fiche-gilles-ferland-370.html

À l’origine, en 1885, le moulin, propriété de M. Honoré Ferland, était un moulin à l’eau et il était situé dans le 6e rang au bord de la rivière. En 1910, son fils, M. Herménégilde Ferland, décide de déménager la bâtisse au cœur du village, à l’endroit où il est situé actuellement, au 295 rue Principale. Le moulin doit alors être transformé en moulin à vapeur. C’est M. Ferland qui scie gratuitement tout le bois nécessaire à la construction de la première et de la deuxième église de la paroisse. De plus, il avait prévu alors une installation pour moudre le grain que les cultivateurs apportaient. Il fabriquait également des bardeaux de cèdre qu’il vendait aux commerces.

En 1943, son fils, M. Paul Ferland prend les affaires en main. L’entreprise se développe et des employés sont engagés pour pouvoir maintenir le rythme de la demande de plus en plus forte. Été comme hiver, ce sont cinq employés qui y travaillent jusqu’à quinze heures par jour, et ce, six jours par semaine. Le moulin fonctionne avec les résidus de la coupe : il est donc économique et écologique.

Paul passe la relève en 1991 à son fils Gilles. Aujourd’hui, le moulin à vapeur fonctionne occasionnellement mais toujours comme jadis : le travail se fait encore sur le banc de scie et avec les mêmes deux raboteuses utilisées au moulin depuis le tout début. Les résidents qui habitent près du village peuvent encore entendre les sifflets de vapeur qu’on fait aujourd’hui siffler pour le plaisir de se remémorer le bon vieux temps mais qui à l’origine chantaient à l’ouverture du moulin le matin, pour aviser les cultivateurs, ayant du bois à fendre, de l’ouverture. Même les cultivateurs qui étaient aux champs pouvaient alors venir faire scier leur bois…

Ce vieux moulin à scie est l’un des derniers au Québec à fonctionner encore à la vapeur. Il est plus que centenaire. Le propriétaire actuel souhaite obtenir que le lieu soit classé site historique et a rédigé un plan d’affaires à cet effet qui a permis au moulin d’être le coup de cœur d’un concours provincial qui s’est déroulé en 2001.

Ces textes sont des abrégés de textes tirés du livre du centenaire d’Issoudun, réalisé en 2003 par les membres du comité du livre : Gilles Pouliot, Diane H. Croteau, Laurence Croteau, Johanne Gosselin, Brigitte Verner, Geneviève Bilodeau, Julie Beaudet et Jean-Guy Croteau. Plusieurs autres collaborateurs s’ajoutent à cette équipe. Ce livre est disponible pour consultation et prêt à la bibliothèque La Rêverie d’Issoudun.

Première église
Église reconstruite en 1910
L'école #2, sur le rang Bois-Franc Ouest en 1942
La Presse Canadienne à propos de la tragédie
Avion Douglas DC-4
Décombres de l'écrasement
Moulin à scie en 1937
Le moulin à scie aujourd'hui

Bibliothèque Ludothèque

La bibliothèque ludothèque municipale La Rêverie est située dans le centre communautaire, entrée côté est. Elle offre gratuitement un service de prêt de livres aux résidents de la municipalité. Bientôt les activités de la ludothèque s’intégreront aux services déjà offerts, surveillez le lancement officiel!

Heures d’ouverture
Mercredi : 16h00 à 20h00
Samedi : 9h30 à 11h30

Téléphone
418-728-9061

Responsable
Madame Marie-Noëlle Bélanger
isso@reseaubibliocnca.qc.ca

Rejoignez-nous sur le site du Réseau BIBLIO pour avoir accès à tous les services offerts par la bibliothèque ainsi que le Réseau BIBLIO ou sur notre page Facebook  (recherchez Bibliotheque.la.reverie.issoudun, cliquez sur «j’aime» ainsi que «s’abonner») vous serez les premiers à recevoir les notifications. Vous pourrez ainsi suivre notre actualité, faire vos suggestions en ligne et partager votre avis avec d’autres lecteurs sur les livres que vous avez appréciés.

Comme la bibliothèque est membre du Réseau BIBLIO de la Capitale Nationale et de Chaudières-Appalaches, il est possible de demander des livres que la bibliothèque ne possède pas directement à votre bibliothèque à l’un de nos bénévoles ou en contactant Madame Rosaline Croteau au 418-728-3701.

Devenez bénévole à la bibliothèque! Informez-vous auprès de la responsable.

Une naissance, un livre

Donnez à bébé le goût des livres et de la lecture avant même qu’il ait un an! Abonnez-le à la bibliothèque et recevez un ensemble-cadeau (un livre, un cd, un guide pour la suggestion de lecture et un magazine). Offrez-lui un cadeau des plus précieux: le goût des livres et de la lecture! Pour les tout-petits, la lecture est un moment magique, habité par une voix rassurante qui raconte des histoires merveilleuses. Elle ouvre la porte de l’imaginaire… Ce programme s’adresse à tous les nouveau-nés de la municipalité, donc si vous êtes les heureux parents d’un poupon, il s’agit de passer à la bibliothèque aux heures d’ouverture (entrée côté est de l’édifice) pour recevoir votre présent et une carte d’abonné pour votre enfant. C’est un cadeau qui embellira toute sa vie! Bonne lecture en famille!

Lire, un cadeau pour la vie

Les enfants de 2 à 4 ans et leurs parents peuvent réserver les trousses «Lire, un cadeau pour la vie». Une sélection de 25 trousses comprenant un livre et un cahier d’animation pour encourager la lecture des enfants de 2 à 4 ans pour le plaisir de lire. Ce projet créé par le service de la recherche et du développement de la Commission scolaire Beauce-Etchemin en collaboration avec Priorité enfants Lotbinière a comme objectifs de :

  • Outiller les parents dans la stimulation et le développement de son enfant.
  • Favoriser la maturité scolaire des enfants de 2 à 4 ans.
  • Transformer la façon de lire un livre pour le parent en lui donnant des exemples d’activités.

Les valises voyageuses

Nos quatre valises voyageuses s’adressent aux enfants de 0 à 5 ans. L’idéal pour les voyages en famille ou simplement une nuit chez grand-maman!!! Elles sont remplies de livres variés tels qu’albums, documentaires, livres- audio, etc. Moments magiques garantis!

Le «Coin des Artistes»

Les gens de chez nous, petits et grands, qui désirent partager leurs oeuvres avec les Issoudunois sont les bienvenus. Informez-vous auprès de la responsable.

Musée Isidore-Boisvert

Le musée Isidore-Boisvert est aménagé dans les vitrines des corridors de notre centre communautaire (sur les 2 étages). On y présente environ 150 miniatures d’instruments aratoires d’époque et autres carrioles, corbillards etc.; tous réalisés par feu Monsieur Isidore Boisvert qui a légué sa collection à la municipalité. Vous pouvez les apprécier pendant les heures d’ouverture du centre communautaire tout à fait gratuitement.

Article du Journal Le Peuple du 2020-08-12

Monsieur Isidore Boisvert

Halte patrimoniale

Une halte patrimoniale est aménagée devant le centre communautaire (268, rue Principale) et accueille les visiteurs de passage.

Des bancs, tables à pique-nique, abreuvoir, installations sanitaires et support à vélos sont sur place pour les besoins des visiteurs. Ils pourront s’y restaurer tout en ayant accès à des panneaux d’interprétation de l’histoire d’Issoudun.

Répertoire du patrimoine culturel

Partez à la découverte de centaines de belles demeures, ainsi que de certains éléments de notre patrimoine culturel, géoréférencés sur le territoire de Lotbinière. Visitez le patrimoine culturel de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur-d’Issoudun.

Aussi, venez rencontrer les pionniers de Lotbinière, ces bâtisseurs des 18 municipalités rurales de la MRC (dont Émile Guérard d’Issoudn) qui vous raconteront quelques bribes de notre histoire locale par le biais de l’application mobile.

* Deux projets rendus possible grâce à l’entente de développement culturel de la MRC de Lotbinière avec le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.

M. Émile Guérard,

Un conte pour Issoudun

Madame Chantal Jacques, petite-fille du forgeron Monsieur Joseph Demers et fille de Madame Réjeanne Demers a offert à la municipalité d’Issoudun, un conte qu’elle a écrit et dont l’histoire se déroule à Issoudun au début du XXe siècle. S’adonnant à l’écriture depuis quelques années; Madame Jacques a été publiée à trois reprises dans la revue littéraire La Bonante.

Un conte étant un récit d’aventures imaginaires destiné à distraire, celui-ci ne déroge pas à la règle. Bien que l’église fût incendiée en 1910 et que son grand-père s’est installé au village en 1915, elle s’est permise d’unir ces deux éléments dans le conte. Son grand-père racontait : un soir qu’il raturait la dette d’un défunt homme dans son livre de comptabilité, le spectre de celui-ci est apparu se culpabilisant de n’avoir pu payer son grand-père avant de mourir. On peut y croire ou non… le forgeron était un homme intègre, mais il aimait aussi taquiner et plaisanter.

Où est donc Albert?
(texte original)

Où est donc Albert?
(raconté dans Lotbinière Légendaire)

En écrivant ce conte, Madame Jacques désirait contribuer à sa façon au patrimoine de notre charmant village.